Mise à jour le 29 janvier 2022 avec ce commentaire de François Dutil concernant l’escadron Alouette.
Juste à titre d’info, je ne veux pas partir de débat interminable ou enlever de lauriers à quiconque… Mais la 425 ne fut pas la première ni l’unique escadrille francophone de la 2e guerre mondiale, juste celle qui reçu le plus d’attention des médias et des historiens. L’Escadrille de bombardement 18 (plus tard 118) de l’auxiliaire (réserve) de l’ARC à St-Hubert le fut, et ce depuis le 1er septembre 1934. Elle fut créée à la demande de, et pour les francophones. La région de Montréal comptait 2 escadrilles de l’ARC (aux.), la 115 qui était anglophone et la 118 qui était francophone. La 115 fut absorbée par l’escadrille de chasse No.1 en mai 1940 et participa à la Bataille d’Angleterre. La 118 fut activée pour service de temps de guerre aussi tôt que le 3 septembre 1939 et quitta St-Hubert, opérant près des côtes atlantiques (St-Jean NB et Halifax NÉ) à partir d’octobre de la même année opérant un mixte de Sharks, Atlas, Lysanders et Wapitis. Elle demeura à caractère principalement francophone jusqu’au 27 octobre 1940 lorsque désactivée pour être reformée à Ottawa comme escadrille de chasse le 13 janvier 1941, ses membres francos étant éparpillés aux quatre vents sur multiples nouveaux postes à combler dans une force aérienne en expansion rapide. Plusieurs devinrent commandants d’unités, d’écoles ou de stations dans l’année suivant. Lors de sa formation en Angleterre le 25 juin 1942, la 425 était effectivement l’unique unité « canadienne-française » en service à ce moment là, mais pas la 1ère…
Voici le premier billet écrit le 8 avril 2010. Onze années à écrire plus de 800 billets sur une escadrille de bombardiers lourds de l’Aviation royale canadienne dont j’ignorais complètement l’existence en 2010. C’est suite à plusieurs rencontres avec Jean-Paul Corbeil, un ancien Alouette, que ma curiosité m’avait amené à écrire ceci…
Billet original écrit le 8 avril 2010…
Ce blogue est dédié entièrement à l’escadron 425 Alouette, anciennement connue comme l’escadrille 425 Alouette.
Ce blogue sera un lieu de partage des informations que je possède et aussi des informations que les descendants des aviateurs et tout autre membre du personnel de cette escadrille voudront bien partager. Vous pouvez me laisser un commentaire ou utiliser le formulaire ci-dessous pour entrer en contact avec moi. Bien sûr que les vétérans peuvent également participer.
Ces informations seront ensuite transmises au musée de l’escadrille à Bagotville.
Je te plumerai.